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DE ALLI PACA à La COURTINE (23) le 26 janvier 2020

Ce matin, c'est au tour de l'Arban et de Stéphane GRASSER de prendre la parole pour nous expliquer leur raison d'être et leur fonctionnement. Sous forme d'une Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC), cette petite entreprise (en nombre de salariés pas en Raison d'être...) a pour but essentiel de revaloriser le patrimoine bâti des centres-bourg dans le but de faire revivre les villages. Elle doit son nom à l'origine du mot qui selon Wikipédia "consistait, dans plusieurs anciennes provinces de France, en une corvée due au seigneur du lieu. Par extension, au xxe siècle, dans les villages de la Creuse, l'arban réunissait des paysans avec leurs moyens (attelage, charrette, machine agricole) dans un groupe de travail pour une tâche bien définie dans une durée limitée. En déclarant un arban, un villageois sollicitait ses voisins lorsqu'il était face à une tâche ponctuelle qui dépassait ses capacités. Il était de coutume de ne jamais refuser."En fait on pourrait sans doute traduire cela aujourd'hui par des chantiers solidaires.

"L’ARBAN, atelier permanent d’urbanisme rural, est une société coopérative d’intérêt collectif, qui intervient dans deux domaines distincts mais complémentaires : l’habitat et l’urbanisme.

En matière d’habitat, L’Arban intervient en tant que bailleur pour impulser des dynamiques et porter des projets expérimentaux (logement passerelle, …).
Dans le même temps, L’Arban accompagne les maîtres d’ouvrages publics ou privés dans leurs projets d’habitat, en privilégiant l’éco-construction ou l’éco-réhabilitation.

Dans le domaine de l’urbanisme, son implantation à la campagne, au cœur du plateau de Millevaches, tout comme sa sensibilité aux questions de développement local et d’aménagement de l’espace, a conduit L’Arban à proposer des services en phase avec les besoins et les préoccupations des collectivités du monde rural. L’Arban s’attache ainsi à faire émerger des projets collectifs de re-dynamisation des bourgs et anime des projets d’urbanisme opérationnel ou d’aménagement de l’espace."

Elle peut aussi accompagner les particuliers dont le dossier entre dans leur domaine de compétence.

Projets en cours (entre-autres) : Maison associative à Ambrugeat/ Réhabilitation de bâti à Faux-La-Montagne pour hébergement de personnes âgées en centre-bourg...

Après cet exposé très dense mais très bien étayé, nous sommes allés nous restaurer dans ce restaurant où le plaisir des agapes n'est jamais déçu, tant en qualité qu'en quantité : un excellent repas donc au Petit Breuil ! 

Perso, je n'avais aucun goût pour le flamenco avant cet après-midi, voire même, cela m'insupportait. Eh oui ! Alors pourquoi venir me direz-vous ? Et bien, appelons cela l'instinct ! En effet, la petite présentation du groupe faite par les Bistrots me laissait penser que cela pouvait être différent de ce que j'en connaissait (à vrai dire pas grand chose).

C'est donc l'esprit, les oreilles, les yeux et le cœur ouverts que j'ai abordé le spectacle donné par la Cie Nicolas SAEZ Sextet "  De Alli Paca (De las-bas à ici) avec :

Nicolas SAEZ : Guitare, composition et direction artistique  

Léa LLINARES : Danse 
Alberto GARCIA : Chant 
Nicolas FROSSARD : Violon 
Julien CRIDELAUSE : Basse 
Sabrina ROMERO : Percussions 

"À travers ce spectacle, Nicolas s’interroge sur les influences que connait le flamenco dans son voyage entre l’Espagne (là-bas) et la France (ici). Cet art d’une grande richesse est bien plus qu’une musique, un chant ou une danse, il est l’expression d’une culture à part entière. Il est la force, la joie, les peines, la spontanéité, il est la vie. C’est cette explosion de sentiments qui résonne en lui que Nicolas Saez souhaite transmettre humblement, sincèrement. Toucher autant qu’il est touché. Nicolas Saez et les artistes du sextet puisent dans les racines de cet art tout en y insufflant leur propre histoire et culture. De allí pacá (littéralement « de là bas à ici ») se décline en plusieurs tableaux singuliers. Entre musique, chant et danse, ils réinventent un cabaret andalou nourri d’effluves contemporaines. Imprégnez-vous, le temps d’une soirée, de l’atmosphère de Séville, l’éclatante cité andalouse. Imaginez-vous plongés dans l’univers des tablaos flamencos où convergent le charme, la sensualité, les chants profonds, la guitare qui les accompagne, l’élan du zapateado et des palmas et les danses des artistes."

Ce commentaire correspondait tellement à ce que j'ai ressenti que je me suis dit que je pourrais faire mieux !

C'est d'ailleurs à une standing ovation qu'on eu droit les artistes après leur merveilleuse prestation et cela n'était que mérité : Bravo.

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